La mémoire se trouble par l’usure du temps, notre enfance, nos amours passées, apparaissent comme des souvenirs lointains qui se mélangent, s’abîment, disparaissent douloureusement dans notre esprit.
Les bobines de films, et les photogrammes le composant, sont tout autant de souvenirs impressionnés qui s’érodent physiquement avec le temps.
« Absent, introuvable, manquant, volatilisé, mort, évanoui, perdu, égaré... Le disparu ne paraît plus. » 
- Cynthia Mauro, Études sur la mort, 2019
L’idée est donc de faire un parallèle, une mise en abîme, du temps et des événements altérant la mémoire humaine avec la mémoire matérielle de la pellicule.
Comment matérialiser ces images mentales qui s’effacent ?
Il s’agit de se focaliser sur des souvenirs d’enfance, et des souvenirs d’amour perdu. Avec cette idée que même si nous tenons à ces paysages, à l’être aimé, avec le temps leurs images finissent inlassablement par s’évaporer, tombées dans l’oubli, on s’en rappelle l’existence mais l’image, elle, s’évanouit.
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